Après avoir traversé la frontière Chili – Argentine au niveau du Paso Tromen Mamuil Malal en auto-stop, me voilà dans le deuxième pays de ce tour du monde. Je fais mes premiers pas en terres argentines et j’ai déjà hâte de partir explorer ces nouvelles contrées ! Est ce que c’est parce que je touche enfin la Patagonie du bout des doigts ? Je suis excitée, je trépigne d’impatience alors c’est pleine d’entrain et le pouce levé que je me lance sur la route nationale 40.

Sur la ruta 40 le pouce levé – Argentine

La « Ruta 40 » ou « Ruta de los Siete Lagos » est une route sublime qui relie San Martín de los Andes à Villa La Angostura. Un incontournable selon moi si tu es dans les environs de Bariloche ! Les points de vues sont tous plus beaux les uns que les autres et méritent tous un arrêt de quelques minutes ou quelques heures. C’est sûrement le désavantage d’avoir fait cette route en auto-stop : j’ai légèrement manqué de liberté et de temps pour m’arrêter observer tous les paysages qui longent la route. J’aurais aimé prendre le temps de faire quelques photos supplémentaires, me poser sur la plage pour admirer la vue, dévier de la route principale pour explorer les recoins moins connus. Le stop présente parfois une légère frustration mais je ne regrette pas les rencontres que je fais. 

Après une nuit dans un hôtel avec une vue mer à San Carlos de Bariloche, c’est une pluie battante qui s’abat sur la ville. Alors que les attraits principaux de la ville sont ses nombreuses randonnées à l’extérieur, on trouve de quoi s’occuper en se promenant au marché de l’artisanat. On voit des femmes qui tricotent et vendent pulls, guêtres et tout autre vêtement qui peut pallier au froid de cette fin d’hiver. Des hommes taillent des cuillères en bois, sculptent des planches à découper. Des vitraux peints à la main, des bijoux en pierres naturelles, des jattes en terre cuite, tous les artisans se mettent au travail. Après une visite du musée du chocolat décevante, on boit une bière artisanale dans la meilleure brasserie de la ville, Manush, et ainsi, cette journée pluvieuse se termine.

Feria artesanal – Bariloche

Les jours suivants se remplissent d’un soleil éblouissant malgré une température hivernale. Les alentours de la ville se dévoilent et je reste bouche bée face à ses paysages entres lacs et montagnes. Abritées par les pins, on marche en forêt quelques heures avant d’arriver sur des points de vue qui me font me sentir minuscule face à cette immensité. On surplombe les nombreux lacs et on aperçoit les montagnes enneigées au loin. Un paysage de carte postale. Je me sens privilégiée d’être ici, face à ces paysages. Je suis reconnaissante d’avoir la possibilité physique d’arriver au sommet. Je réfléchis. Je me pose sur un rocher tout en haut, j’admire les lacs à perte de vue et ses petites îles qui sont comme posées sur l’eau. Je médite, me pose quelques questions existentielles qui restent sans réponse et repars rejoindre les filles posées un peu plus loin.

Vue depuis le Cerro Campanario – Bariloche
Réveil douceur face à la nature – Bariloche

Nous sommes restées un peu moins d’une semaine à Bariloche et j’aurais pu prolonger le séjour tellement je m’y sentais bien et tellement les choses à faire sont nombreuses !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *